32 research outputs found
Recommendations for the non-pharmacological treatment of apathy in brain disorders
Apathy is a common neuropsychiatric syndrome observed across many neurocognitive and psychiatric disorders. Although there are currently no definitive standard therapies for the treatment of apathy, non-pharmacological treatment (NPT) is often considered to be at the forefront of clinical management. However, guidelines on how to select, prescribe and administer NPT in clinical practice are lacking. Furthermore, although new Information and Communication Technologies (ICT) are beginning to be employed in NPT, their role is still unclear. The objective of the present work is to provide recommendations for the use of NPT for apathy, and to discuss the role of ICT in this domain, based on opinions gathered from experts in the field. The expert panel included 20 researchers and healthcare professionals working on brain disorders and apathy. Following a standard Delphi methodology, experts answered questions via several rounds of web-surveys, and then discussed the results in a plenary meeting. The experts suggested that NPT are useful to consider as therapy for people presenting with different neurocognitive and psychiatric diseases at all stages, with evidence of apathy across domains. The presence of a therapist and/or a caregiver is important in delivering NPT effectively, but parts of the treatment may be performed by the patient alone. NPT can be delivered both in clinical settings and at home. However, while remote treatment delivery may be cost and time-effective, it should be considered with caution, and tailored based on the patient's cognitive and physical profile and living conditions
Rare coding variants in PLCG2, ABI3, and TREM2 implicate microglial-mediated innate immunity in Alzheimer's disease
We identified rare coding variants associated with Alzheimerâs disease (AD) in a 3-stage case-control study of 85,133 subjects. In stage 1, 34,174 samples were genotyped using a whole-exome microarray. In stage 2, we tested associated variants (P<1Ă10-4) in 35,962 independent samples using de novo genotyping and imputed genotypes. In stage 3, an additional 14,997 samples were used to test the most significant stage 2 associations (P<5Ă10-8) using imputed genotypes. We observed 3 novel genome-wide significant (GWS) AD associated non-synonymous variants; a protective variant in PLCG2 (rs72824905/p.P522R, P=5.38Ă10-10, OR=0.68, MAFcases=0.0059, MAFcontrols=0.0093), a risk variant in ABI3 (rs616338/p.S209F, P=4.56Ă10-10, OR=1.43, MAFcases=0.011, MAFcontrols=0.008), and a novel GWS variant in TREM2 (rs143332484/p.R62H, P=1.55Ă10-14, OR=1.67, MAFcases=0.0143, MAFcontrols=0.0089), a known AD susceptibility gene. These protein-coding changes are in genes highly expressed in microglia and highlight an immune-related protein-protein interaction network enriched for previously identified AD risk genes. These genetic findings provide additional evidence that the microglia-mediated innate immune response contributes directly to AD development
Présentation
Dans les dĂ©mocraties libĂ©rales contemporaines, les personnes « vieillissantes » forment un groupe dâĂąge qui est au cĆur dâimportants dĂ©bats Ă©thiques, politiques et administratifs. Comment, collectivement, pourrons-nous assurer une fin de vie digne et respectueuse de leur volontĂ© Ă tous les citoyens qui, en vieillissant, risquent toujours plus dâĂȘtre atteints par la maladie ou la perte dâautonomie, alors que leur nombre ne cesse dâaugmenter pour des raisons dĂ©mographiques et en raison de lâeff..
Troubles psychiatriques dans la maladie de Niemann-Pick de type C
PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocSudocFranceF
Ăquipes mobiles de psychiatrie du sujet ĂągĂ© : la mobilitĂ© au service de la fragilitĂ©
Les Ă©quipes mobiles de psychiatrie du sujet ĂągĂ© (EMPSA) sont des Ă©quipes pluridisciplinaires spĂ©cialisĂ©es dans les pathologies psychiatriques des personnes ĂągĂ©es. Elles ont un rĂŽle dâĂ©valuation, de coordination et dâorientation. Elles se rendent Ă domicile ou en institution, afin de rĂ©pondre Ă la difficultĂ© dâaccĂšs aux soins, liĂ©e au manque de mobilitĂ©, Ă lâisolement, Ă la fragilitĂ© somatique et au risque de situations de rupture. Le maintien Ă domicile Ă©tant un enjeu majeur de santĂ© publique, il est nĂ©cessaire « dâaller vers » afin de mieux coordonner le parcours de soins pour ces populations vulnĂ©rables.
Population
Les EMPSA interviennent auprÚs de personnes ùgées, à partir de 60 ou 65 ans selon les équipes, qui présentent des problématiques psychiatriques diverses, généralement non prises en charge par leur secteur ou en rupture de soins. Les pathologies psychiatriques les plus fréquentes sont les dépressions, les troubles anxieux, les troubles psychotiques et bipolaires et les addictions. Les troubles neurocognitifs sont souvent intriqués ou comorbides, impactant de facto la maladie psychique, la collaboration avec les équipes mobiles de gériatrie est alors nécessaire.
Missions
Les missions des EMPSA sâarticulent autour de 3 principaux axes : Ă©valuer, orienter et coordonner. Ainsi, elles permettent de faciliter lâaccĂšs et la continuitĂ© des soins psychiatriques, dâinitier des prises en charges ambulatoires, de favoriser les alternatives aux hospitalisations, de proposer une Ă©valuation diagnostique et thĂ©rapeutique et une orientation vers des soins adaptĂ©s. Elles participent Ă la dynamique du travail en rĂ©seau avec les diffĂ©rents partenaires sociaux et mĂ©dico-sociaux. Elles ont aussi un rĂŽle dâacculturation au soin psychique et de formation des Ă©quipes avec lesquelles elles collaborent dans le champ de la psychiatrie du sujet ĂągĂ©. Certaines Ă©quipes peuvent apporter du soutien aux aidants, sous la forme de psychoĂ©ducation ou de groupes de paroles.
Fonctionnement
Les Ă©quipes sont pluridisciplinaires, formĂ©es dâinfirmiers, de psychiatres, parfois de psychologues, dâergothĂ©rapeutes et dâassistants sociaux, afin dâenrichir les expertises et les compĂ©tences. Elles ne font pas partie du dispositif dâurgence psychiatrique, et proposentdes Ă©valuations dans un dĂ©lai variable, de quelques jours Ă 2 semaines. Ă lâissue dâune Ă©valuation clinique et thĂ©rapeutique, une orientation est proposĂ©e (relais de suivi par le mĂ©decin traitant, suivi initialisĂ© sur le CMP du secteur psychiatrique, coordination avec la filiĂšre gĂ©riatrique, liens avec les services sociaux, hospitalisations, etc.).
Travail en réseau
Les EMPSA participent au travail en réseau, dans un maillage cohérent sans se substituer aux dispositifs de soins ambulatoires (médecin traitant, soins infirmiers à domicile, réseaux de santé et DAC
La formation des internes en psychiatrie
PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocSudocFranceF
La psychiatrie de la personne ĂągĂ©e : challenges pour le dĂ©veloppement dâune nouvelle sur-spĂ©cialitĂ©
Les pathologies psychiques du sujet ĂągĂ© sont frĂ©quentes. Leur clinique et leur prise en charge ont certaines particularitĂ©s qui justifient de lâexistence de projets dâorganisation et de dĂ©livrance de soins adaptĂ©s, ainsi que de formation spĂ©cifique des cliniciens.
Jusquâen 2017, il nâexistait pas en France de formation diplĂŽmante pour devenir psychiatre de la personne ĂągĂ©e, ni de dĂ©finition prĂ©cise de son champ dâaction. La rĂ©forme du troisiĂšme cycle des Ă©tudes mĂ©dicales a permis une telle avancĂ©e. Dans cet article nous reviendrons sur le rationnel de la crĂ©ation dâune sur-spĂ©cialitĂ© en psychiatrie de la personne ĂągĂ©e, sa mise en place sur le plan thĂ©orique et pratique, et les nouveaux enjeux auxquels nous faisons face. La psychiatrie de la personne ĂągĂ©e est dĂ©sormais officiellement reconnue mais de nombreux obstacles restent encore Ă franchir pour assurer son rayonnement
Choisir et agir pour autrui ? Controverses autour de la convention de lâONU sur les droits des personnes handicapĂ©es
International audienc
Le vieil homme, lâanalogon et lâobjet identifiant
International audienceThe identifying object is an object that in profane language would be called a âmagic wandâ or a âbeacon objectâ, a situational benchmark that comes to the rescue when an adaptation that can not be found, an possesses transactional, motivational and communicational value. It is an object that obliges caregivers to think outside the classic boxes, and requires them, especially in dementia, to rethink psychological functioning. While it can illustrate magical thinking, it is not without symbolic effectiveness, bringing reassurance in the face of anxiety resulting from an unforeseen situation. In fact, it restores the time for a âtalking interactionâ, and the cognitive congruence of the communicating subject, especially in the exploration of a transitional space. In this regard, the identifying object has some points in common with Winnicott's transitional object, and with the floating object of the systematists. It essentially enables the initiation of meaningful communication behavior and an adaptive posture, provided that it is recognized and validated as such. It renders long-standing ritualized operations once again functional. Finally, it shares traits with meditative objects with a ritual purpose, of the Mandala type, thus favoring attentional abilities and arousing the desire to share other mental worlds. When observed in the psychic activity of old age, it points to resources of resilience in dementia and indicates that ideo-affective plasticity is at work. Its deterioration into an analogon, the basic unit of the imaging consciousness, is one of the possible conversions of the identifying object in the case of major neuropsychological disorder.Lâobjet identifiant est un objet quâen langage profane on appellerait volontiers « baguette magique » ou « objet phare », soit un repĂšre situationnel venant au secours dâune adaptation introuvable, Ă la valeur transactionnelle, motivationnelle et communicationnelle certaine. Câest un objet qui oblige le soignant Ă penser en dehors les cases et appelle, notamment dans la dĂ©mence, Ă repenser le fonctionnement psychique. Sâil peut illustrer la pensĂ©e magique, il nâest pas sans efficacitĂ© symbolique, permettant une rĂ©assurance face Ă lâangoisse dâimprĂ©vu. Il restaure en effet, le temps dâune « interaction parlante », la congruence cognitive du sujet communicant, en particulier lors de lâexploration dâun espace transitionnel. En cela, lâobjet identifiant a des points communs avec lâobjet transitionnel de Winnicott et avec lâobjet flottant cher aux systĂ©miciens. Il permet pour lâessentiel dâamorcer une conduite de communication significative et dâadopter une posture adaptative, Ă condition quâil soit reconnu et validĂ© comme tel. Il rend opĂ©ratoire des fonctionnements anciens ritualisĂ©s. Il partage enfin des traits avec les objets mĂ©ditatifs Ă finalitĂ© rituelle, type Mandala, favorisant dâautant les capacitĂ©s attentionnelles et suscitant lâenvie de partager dâautres mondes mentaux. Son observation lors de lâactivitĂ© psychique tardive dĂ©montre les capacitĂ©s de rĂ©silience disponibles dans la dĂ©mence et indique la plasticitĂ© idĂ©o-affective Ă lâĆuvre. Sa dĂ©gradation en analogon, unitĂ© de base de la conscience imageante, est une des reconversions possibles de lâobjet identifiant en cas de troubles neuropsychologiques majeurs